La gestion financière d’une association constitue un pilier pour assurer sa stabilité et la bonne utilisation de ses ressources. Pourtant, de nombreuses erreurs sont fréquemment commises, souvent par manque de connaissances ou de formation en gestion. Cet article met en lumière les 6 erreurs les plus courantes en gestion financière associative et souligne l’importance de la formation pour les prévenir.
Manque de prévision financière
L’une des erreurs les plus courantes est l’absence de prévision financière claire. Sans un budget bien défini, il est difficile de suivre les recettes et les dépenses. Cela peut mener à une gestion chaotique des fonds, jusqu’à des dettes. La planification financière est cruciale, car elle permet :
- d’anticiper les besoins de financement ;
- d’équilibrer les dépenses ;
- de garantir la rentabilité des projets.
Un budget précis permet d’assurer que les fonds sont alloués correctement à chaque activité et que les priorités financières sont respectées.
De plus, il est essentiel que ce budget soit réévalué régulièrement pour adapter les prévisions aux évolutions de l’association.
Gestion négligente des subventions et financements
Les associations dépendent souvent de subventions publiques et privées pour financer leurs activités. Cependant, une mauvaise gestion de ces fonds peut entraîner :
- des sanctions ;
- des audits défavorables ;
- la perte de financements essentiels.
L’erreur la plus courante est le non-respect des critères et obligations des financeurs. Sur le long terme, cela peut entraîner des malentendus et des problèmes juridiques.
Ainsi, les responsables associatifs doivent avoir une bonne compréhension des règles concernant l’utilisation des subventions, notamment en matière :
- de rapport ;
- de traçabilité ;
- de respect des objectifs fixés par les bailleurs de fonds.
Mauvaise gestion de la trésorerie
Une trésorerie mal gérée peut avoir des conséquences dramatiques sur la stabilité financière d’une association. Ainsi, il est crucial de bien suivre les mouvements de trésorerie pour éviter les périodes de pénurie de liquidités et l’accumulation de fonds non utilisés.
Par ailleurs, l’association doit également gérer ses créances et ses dettes de manière proactive, en veillant à respecter les délais et à minimiser les retards de règlement.
Ignorer les principes comptables
La comptabilité associative, bien que simplifiée par rapport aux entreprises, doit respecter des normes spécifiques. Une gestion comptable négligente peut :
- entraîner des erreurs dans les rapports financiers ;
- fausser la présentation des résultats ;
- compliquer les contrôles externes.
Par exemple, l’absence de distinction entre les dépenses de fonctionnement et d’investissement peut créer des confusions sur l’état des finances de l’association. Il est également important que les associations tiennent des livres comptables clairs, conformes aux obligations légales, et qu’elles préparent des bilans financiers réguliers et précis.
Absence de suivi et de réévaluation des résultats financiers
Beaucoup d’associations commettent l’erreur de ne pas effectuer un suivi continu de leurs résultats financiers. Une fois que le budget est établi, il est essentiel de vérifier régulièrement les écarts entre les prévisions et les réalités.
Le manque de suivi des performances financières peut entraîner des surprises désagréables à la fin de l’exercice, telles que des déficits non anticipés et des projets sous-financés.
Le suivi régulier permet d’ajuster les actions en cours, de rééquilibrer les dépenses et de prendre des décisions pour éviter des difficultés de trésorerie.
Manque de transparence dans la communication des résultats financiers
Une gestion financière transparente est primordiale pour maintenir la confiance :
- des membres ;
- des bénévoles ;
- des partenaires financiers ;
- des autres parties prenantes.
Si les résultats financiers sont mal communiqués, cela entraîne une perte de confiance, des incompréhensions et des doutes sur l’intégrité de l’association.
Les rapports financiers doivent être présentés de manière claire, accessible et régulière. Les parties prenantes doivent être informées des décisions importantes, des audits et des bilans financiers de manière proactive.
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