La maladie de Parkinson est souvent minimisée et négligée. Pourtant, cette maladie neurodégénérative affecte un grand nombre de personnes âgées. Cela commence toujours par des tremblements des mains pour aboutir à un rapetissement total des mouvements du corps. Même si cette maladie est incurable, ses effets peuvent être diminués à l’aide d’un traitement médicamenteux. Découvrez avec nous toute l’étendue et les revers de cette maladie.
Maladie de Parkinson : l’origine de cette maladie
La maladie de Parkinson affecte les cellules nerveuses responsables du mouvement. Elle engendre peu à peu une dégénérescence lente et progressive des fonctions motrices et cognitives. Le système nerveux ne répond plus et le corps ne reçoit plus de signaux pour effectuer correctement les mouvements.
1- Les premiers symptômes de la maladie
L’apparition des symptômes diffère selon les individus, mais en général, cela se traduit par :
Des tremblements au niveau des membres qui sont les premiers affectés. Une vibration de faible intensité se fait ressentir au niveau des bras et des jambes au repos.
La bradykinésie : la maladie réduit au fil du temps la capacité de mouvement de la personne. Les tâches simples impliquant l’usage des membres deviennent difficiles et compliquées.
La perte de l’équilibre : ces signes surviennent lorsque la maladie atteint un stade avancé. La personne n’arrive plus à se tenir et à marcher droit. Elle perd peu à peu sa coordination.
L’akinésie ou la perte des mouvements automatiques : la maladie attaque les réflexes naturels du corps en le privant de la capacité à effectuer des mouvements inconscients : balancement des bras, clignotement des yeux, etc.
L’hypertonie : cela se traduit par la raideur des muscles. La personne ressent une douleur insoutenable lorsqu’elle essaie de bouger son corps.
Les problèmes d’élocution : le langage est aussi affecté. La personne n’arrive plus à parler correctement ou à communiquer clairement avec les autres :
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- un débit de parole relativement bas ;
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- un discours sans inflexion et monotone ;
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- une modification progressive des intonations ;
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- une hésitation sur les mots à employer ;
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- des arrêts soudains lors des conversations.
Le changement au niveau de l’écriture : la personne perd l’usage de ses membres et cela se fait ressentir au niveau de ses écrits.
2- Autres signes précurseurs
D’autres troubles s’ajoutent au fil de l’évolution de la maladie :
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- des sautes d’humeur ;
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- des insomnies répétées ;
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- des troubles urinaires (difficultés à contrôler sa vessie) ;
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- des constipations (dysfonctionnement de l’intestin) ;
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- une perte de la motivation ;
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- une difficulté à ingurgiter les aliments ;
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- une accumulation excessive de la salive ;
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- une forme de démence avancée.
3- Les causes de la maladie
La maladie est due à la perte de neurones responsables de la production de dopamine. Un décroissement de la dopamine provoque des irrégularités au niveau de l’activité cérébrale.
Modifications détectées :
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- présence de corps de Lewy dans les cellules nerveuses ;
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- accumulation de la protéine alpha-synucléine.
Facteurs externes entrant en jeu :
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- Mutation génétique : vous pouvez posséder le gène si un ou plusieurs membres de votre famille sont affectés par la maladie. Cependant, ces cas sont rares.
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- Changement de l’environnement de vie : la présence de certains polluants peut avoir un impact sur notre corps. Une longue exposition aux herbicides et pesticides fortifie le développement de ce type de maladie.
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- L’âge : les personnes âgées sont les plus à risque de développer la maladie de Parkinson. Les signes apparaissent souvent en milieu et en fin de vie.
4- Les solutions préventives pour combattre la maladie
Les médecins n’ont pas encore trouvé de remède jusqu’à aujourd’hui. Mais vous pouvez prendre certaines précautions.
- Porter des protections lors de la manipulation de pesticides et herbicides ;
- Privilégier les aliments riches en oméga-3 ;
- Ajouter du curcuma et des antioxydants (flavonoïdes) dans vos préparations ;
- Protéger votre tête de tout choc, blessure ;
- Pratiquer une activité sportive : tai-chi, danse, musicothérapie, etc.
- Opter pour des activités physiques alternatives ;
- Éviter de réutiliser les huiles de cuisson ;
5- Les procédés médicaux pour ralentir les effets de la maladie
Il existe différents traitements médicaux et chirurgicaux capables de diminuer les effets de la maladie :
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- l’ergothérapie ;
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- l’orthophonie ;
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- la chirurgie du cerveau ;
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- les médecines alternatives (acupuncture).